Citations, extractions de mes lectures, ou autres.
Parce qu'il y a souvent des phrases qui retiennent notre attention, plus que d'autre.
Et qu'importe le pourquoi!
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Mathias Malzieu:
extrait de "Le guerrier de porcelaine"
"Faut-il s'entraîner à se souvenir ou faut-il s'entraîner à oublier ? Je ne me souviens pas toujours très bien, je n'oublie pas vraiment très bien non plus."
"...je serais fier de penser que tu serais fier de moi."
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Julien Blanc-Gras

extrait de "Briser la glace"
"On ne revient jamais vraiment de nos voyages initiaux, ceux qui font bifurquer une trajectoire. Ils changent à tout jamais l'homme qui n'aura par la suite qu'une seule terreur profonde, celle de devenir fonctionnaire..."
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Yitskhok Rudashevski:
extrait de "Entre les murs du ghetto de Wilno 1941-1943"
Mercredi 14 octobre 1941
"J'ai écrit toute la journée une dissertation sur le livre, Le 9 novembre, qui m'a captivé. J'ai recopié beaucoup de passages magnifiques: des mots forts, éternels, qui proclament la liberté des peuples."
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Arianna Neumann:
extrait du témoignage écrit qu'Hans Neumann, père d'Arianna, à laissé à sa fille et qui lui servira de point d'appui pour son récit "Ombres portées".
Hans Neumann parlant de son père assassiné à Auschwitz:
"Je me souvenais de ce qu'il m'avait dit quand j'étais enfant:
-Tu dois te battre. Pas par la violence mais par ton esprit, non pas pour les gens mais pour des idées.Te battre et travailler pour ce en quoi tu crois. Cette lutte est tout ce qui compte.-
...Sa lutte à lui n'avait pas compté pour eux. Pas plus que son sens de la justice"
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François Bégaudeau:
extrait de "histoire de ta bêtise"
Ta pensée n'est pas unique, elle est dominante. Elle est ce qui domine. Ce qui domine dans les faits. Ce qui ordonne le monde, le désordonne.
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Citation tirée de la 4ème de couverture du roman autobiographique "juste un peu flou"
Ecrire la vérité est tellement difficile, alors, pour mieux la traduire, je me suis permis de faire quelques retouches à ma façon. Tous les événements et les personnages de ce livre sont fortuits et ont un certain rapport avec la vérité
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Brecht Evens:
Citation tirée du roman graphique "Les Rigoles"
Les gens ordinaires ne savent pas quoi faire des gens extraordinaires.
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extrait de "Manuel pratique de l'idéal"
Culture
Il faut l'aimer beaucoup, sans doute, pour parvenir à l'aimer encore, vraiment,malgré ses ministères, ses festivals, ses professeurs et ses professionnels.
Dîners
Il y a les présentations qu'on ne retient pas,l'apéritif dans le canapé, les genoux dans le nez, les cacahouètes à faire passer, il y a le dîner lui même, les longueurs, les mauvaises surprises, les enthousiasmes de rigueur, l'ennui des conversations quand on n'a pas assez bu, leur inanité la seconde d'après, les canapés encore et un dernier délai de viduité, la porte enfin, les médisances.
Il y a la fatigue et le dégoût de soi du lendemain.
Boire moins et partir à minuit.
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extrait de "Moi, ce que j'aime, c'est les monstres"
Je sais pas ce qui s'est passé entre mon père et ma mère,..., mais j'en viens à croire que l'amour est une sorte de monstre, voire le monstre le plus bizarre en liberté. Et si vous pensez que l'amour ça déchire pas les gens en lambeaux sanglants, VOUS AVEZ TORT !
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extrait de "Entre eux"
Je ne me souviens pas que mon père m'ait appris grand-chose, sauf à monter à bicyclette ou a manœuvrer le levier de vitesse de sa Ford. Il ne m'a pas appris à lire et je ne me rappelle même pas qu'il m'ait jamais fait la lecture. Il ne m'a pas appris à faire des nœuds, à tirer au fusil, à démarrer un feu de camp, à changer une bougie ou un pneu. Il a peut-être essayé de m'apprendre à fixer un appât sur l'hameçon, mais il faut croire que ce n'était pas la bonne technique puisque nous sommes toujours rentrés bredouilles. Il ne m'a pas emmené au cinéma ni à la piscine. Il ne m'a pas parlé de sexe, ni des filles, ni de religion, ni de ses soucis personnels, ni de l'actualité, ni de politique(....) ni de ce que je devais faire plus tard. Je n'ai jamais eu ce qui s'appelle une discussion avec lui. Je ne me souviens pas qu'il m'ait demandé ce qui me passait par la tête...
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Il ne faut pas craindre la lumière du soleil sous prétexte qu'elle n'a presque toujours servi qu'à éclairer un monde misérable.
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Poème découvert à la lecture de "Un hommes Est Mort" de Kris et Davodeau
Un homme est mort qui n'avait pour défense
Que ses bras ouverts à la vie
Un homme est mort qui n'avait d'autre route
Que celle où l'on hait les fusils
Un homme est mort qui continue la lutte
Contre la mort contre l'oubli
Car tout ce qu'il voulait
Nous le voulions aussi
Nous le voulons aujourd'hui
Que le bonheur soit la lumière
Au fond des yeux au fond du cœur
Et la justice sur la terre
Il y a des mots qui font vivre
Et ce sont des mots innocents
Le mot chaleur le mot confiance
Amour justice et le mot liberté
Le mot enfant et le mot gentillesse
Et certains noms de fleurs et certains noms de fruits
Le mot courage et le mot découvrir
Et le mot frère et le mot camarade
Et certains noms de pays de villages
Et certains noms de femmes et d'amis
Ajoutons-y Péri
Péri est mort pour ce qui nous fait vivre
Tutoyons le sa poitrine est trouée
Mais grâce à lui nous nous connaissons mieux
Tutoyons-nous son espoir est vivant
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extrait de "Le baby-sitter"
Ce qui est bien dans les séances de psy, c'est de réfléchir à la trame. A l'image dans le tapis. Aux motifs inconscients qui gouvernent notre vie et en font un tableau mouvant. C'est important d'avoir une vision d'ensemble et de relever le nez du guidon. La compréhension comme première étape de la fin de la souffrance.
Je suis lucide. Je sais que c'est loin d'être fini. Il me faudra des mois encore, des années peut-être pour ne pas redevenir ce que j'étais auparavant. Pour devenir un homme lucide et calmé. Pour être majeur et vacciné. Vacciné, surtout.
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extrait de "Chère peinture"
Collection des ami(e)s de Marie Morel
...on se dit que le monde est à porté de main et d'amour et elle le peint pour nous.
Se mettre devant les tiroirs de sa vie. Créer le plus grand meuble qui soit. Organiser au mieux le carnage et la dentelle, la caresse et l'échafaud. Classer, ranger, étiqueter l'impossible. Numéroter les formules et gagner encore une fois l'envers du décor.
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extrait de "Une cuisine en Bretagne"
Nous nous émerveillons de quelques oiseaux sautillant sur une nappe blanche autour d'un morceau de pain et nous nous étonnons de ces hommes qui tournent autour des poubelles d'une gare. Regardez l’œil noir de ces oiseaux, leur voracité, se chassant l'un l'autre. Ils ont faim.
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encore....
extrait de "La politesse"
... Il passe par ici, repasse par là, c'est jamais où l'on croit. C'est toujours à côté. C'est à côté que ça se passe. Un écart et on y est. .
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extrait de "La politesse"
Je n'écris pas pour des lecteurs, j'ai besoin de quelques lecteurs pour faire consister l'écrit. De quelques amis. Je les ai. Ils sont tendres, ils suffisent à une vie. Le mineur n'attriste qu'à l'aune majoritaire, qui ne mesure que du vent. Le mineur n'est inévitable que s'il est un dépit. Joyeusement cultivé, désiré à l'exclusion de tout autre périmètre vital, le mineur est le seul lopin habitable.
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extrait de "Les armoires vides"
...à quel moment, quel jour la peinture des murs est-elle devenue moche, le pot de chambre s'est mis à puer, les bonshommes sont-ils devenus de vieux soûlographes, des débris... Quand ai-je eu une trouille folle de leur ressembler, à mes parents...
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Robert Capa:
extrait de "Juste un peu flou"
Écrire la vérité est si difficile, alors, pour mieux la traduire, je me suis permis de faire quelques retouches à ma façon. Tous les évènements et personnages de ce livre sont fortuits et ont un certain rapport avec la vérité.
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extrait de "Hôtel Adlon"
...quand j'habiterai à Bonn et que j'irai me coucher à neuf heure du soir. Qu'y avait-il d'autre à faire à Bonn à neuf heure du soir? Si Beethoven avait vécu à La Havane...il aurait eu bien de la chance d'écrire ne serait-ce qu'un quatuor à corde, sans parler de seize. Mais on pouvait passer toute sa vie à Bonn sans même s'apercevoir qu'on était sourd.
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extraits de "Un cadastre d'enfance"
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extrait de "Antigone
Et voilà. Sans la petite Antigone, c'est vrai, ils auraient tous été bien tranquilles. Mais maintenant, c'est fini. Ils sont tout de même tranquilles.
Tous ceux qui avaient à mourir sont morts. Ceux qui croyaient une chose, et puis ceux qui croyaient le contraire même ceux qui ne croyaient rien et qui se sont trouvés pris dans l'histoire sans y rien comprendre. Morts pareils, tous, bien raides, bien inutiles, bien pourris. Et ceux qui vivent encore vont commencer tout doucement à les oublier et à confondre leurs noms.
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Annie Ernaux:
extraits de "Le vrai lieux"
En arrivant, je n'imaginais pas y rester autant de temps - Je crois même que ça me parraissait impensable, ça ne figurait pas dans mon avenir....
L'acquisition du savoir intellectuel allait, va toujours, avec certaines façons de parler, de se comporter, certains goûts, une distinction d'ordre social. Cette accession au savoir s'accompagne d'une séparation. Au fond, je ne m'y résous pas à cette séparation. Je crois qu'elle est inscrite dans mon corps cette séparation. Cette séparation du monde. Quand je dis dans mon corps, je veux dire des gestes que j'ai conservé par delà mon acculturation, par delà l'acquisition d'une "discrétion" corporelle. Ainsi je me suis rendu compte tardivement, à 45 ans, de ma persistance à claquer les portes, à jeter les objets avec une forme de violence au lieu de les poser doucement. Évidemment ça me vient de ma mère cette forme de violence, de puissance corporelle non contrôlée.
...(Mon père) m'a dit un jour " les livres c'est bon pour toi, moi je n'en ai pas besoin pour vivre". C'était une phrase qui me rejetait, qui voulait dire que, entre lui et moi, il y avait un fossé qu'on ne pourrait pas combler. C'est ça le fossé culturel qui surgit à un moment de la vie entre soi et ses parents, ou entre frères et sœurs parfois aussi. Quelque chose de l'ordre d'une grande solitude, de la souffrance. C'est ce que je pensais...Sans penser que mon père le vivait peut-être aussi de la même manière.
La douleur des enfants qui se séparent culturellement de leurs parents vient de ce que ces derniers veulent que leurs enfants soient plus instruits donc plus heureux, soient "mieux qu'eux", et en même temps ils voudraient qu'on reste identique à l'enfant qu'ils ont connu, qu'on puisse continuer de rire aux mêmes choses qu'eux, regarder les mêmes émissions de télé qu'eux. Qu'on ne les perde pas en cours de route.
Il y a dans le vécu quelque chose d'immense, qui demande à être questionné sans cesse. On peut vivre, pour vivre, en voulant, en tâchant d'être heureux. Mais il y a des gens pour qui ce qu'ils vivent, ou ce qu'ils ont vécu, ce qu'ils voient, ce qu'ils entendent reste toujours une question. Rien ne va de soi.
Ce qui me requiert, c'est le temps dans la mesure ou il change continuellement les êtres, leurs pensées, leurs croyances,leurs goûts, d'où l'impossibilité de parler d'une identité fixe.
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Annie Ernaux:
extrait de "Regarde les lumières mon amour"
Nous sommes une communauté de désirs, non d'action.
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Extrait de "Auschwitz et après" Tome 1 - Aucun de nous ne reviendra
Vous qui avez pleuré deux mille ans
un qui a agonisé trois jours et trois nuits
quelles larmes aurez-vous
pour ceux qui ont agonisé
beaucoup plus que trois cents nuits et beaucoup plus que trois cents journées
combien
pleurerez-vous
ceux-là qui ont agonisé tant d'agonies
et ils étaient innombrables
ils ne croyaient pas à résurrection dans l'éternité
et ils savaient que vous ne pleureriez pas
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Si vous prenez une règle pour faire un carré, il meurt.
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...nous offrions à la guerre une acceptation étonnée d'elle même et nous savions que, si Hitler en était responsable, Hitler n'était aussi grand qu'on le faisait et qu'il ne s'était pas fabriqué tout seul.
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Les hommes finissent toujours par ressembler à leur père. Même si ce n'est pas un drame, il faut une certaine dose d'humour pour faire face.
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Julien Blanc-Gras: touriste
Je demande le chemin de la gare routière à un policier. Il m'amène à la station, briefe le chauffeur, me serre la main et me dit: welcome.
Toutes les places assises sont occupées. Un homme se lève pour me laisser son siège. À l'arrêt suivant une femme chargée de sacs monte dans le véhicule. Je me lève. On me force à me rasseoir. Je suis l'invité.
Outre hospitalité arabe traditionnelle, j'entends tous ces welcome comme des: merci d'être venu nous voir. Avec le peu de liberté de circulation qui leur est accordé, les Palestinien n'ont qu'un accès restreint au monde extérieur. Ils se réjouissent de voir le monde
venir à eux. Ramallah aimerait recevoir plus de touriste.
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Joël Bastard:
NOUS N’AVONS PAS LE TEMPS
Nous n’avons pas le temps d’écrire
Nous n’avons pas le temps de répéter
Nous n’avons pas le temps de réagir
Nous n’avons pas le temps de déchirer
Nous n’avons pas le temps de besogner
Nous n’avons pas le temps de copier
Nous n’avons pas le temps de déclarer
Nous n’avons pas le temps d’approfondir
Nous n’avons pas le temps de consacrer
Nous n’avons pas le temps d’aplanir
Nous n’avons pas le temps d’apparaître
Nous n’avons pas le temps de mûrir
Nous n’avons pas le temps de percer
Nous n’avons pas le temps de regarder
Nous n’avons pas le temps d’accoucher
Nous n’avons pas le temps de migrer
Nous n’avons pas le temps de dépecer
Nous n’avons pas le temps de décrire
Nous n’avons pas le temps d’essayer
Nous n’avons pas le temps de mijoter
Nous n’avons pas le temps de souffrir
Nous n’avons pas le temps de négocier
Nous n’avons pas le temps de murmurer
Nous n’avons pas le temps de garantir
Nous n’avons pas le temps de figurer
Nous n’avons pas le temps d’extraire
Nous n’avons pas le temps de prendre
Nous n’avons pas le temps de dormir
Nous n’avons pas le temps d’enterrer
Nous n’avons pas le temps de ramasser
Nous n’avons pas le temps de répondre
Nous n’avons pas le temps d’aller
Nous n’avons pas le temps de construire
Nous n’avons pas le temps de réparer
Nous n’avons pas le temps de renforcer
Nous n’avons pas le temps de réfléchir
Nous n’avons pas le temps de développer
Nous n’avons pas le temps de taire
Nous n’avons pas le temps de courir
Nous n’avons pas le temps de sécher
Nous n’avons pas le temps de punir
Nous n’avons pas le temps de tuer
Nous n’avons pas le temps de guérir
Nous n’avons pas le temps de tenir
Nous n’avons pas le temps de marcher
Nous n’avons pas le temps de passer
Nous n’avons pas le temps de manger
Nous n’avons pas le temps de mentir
Nous n’avons pas le temps de revenir
Nous n’avons pas le temps de laisser
Nous n’avons pas le temps d’abdiquer
Nous n’avons pas le temps d’arrondir
Nous n’avons pas le temps de charmer
Nous n’avons pas le temps de décoller
Nous n’avons pas le temps de continuer
Nous n’avons pas le temps de préciser
Nous n’avons pas le temps d’apparier
Nous n’avons pas le temps de gratter
Nous n’avons pas le temps de sentir
Nous n’avons pas le temps de suivre
Nous n’avons pas le temps de compter
Nous n’avons pas le temps d’élaborer
Nous n’avons pas le temps d’abandonner
Nous n’avons pas le temps de peindre
Achevé d’écrire
En Beule
Avec des peintures de Georges Badin
Pour le Livre Pauvre
( 4 exemplaires )
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La nuit dans mes yeux
est l'incendie de ma naissance.
J'ai des larmes, j'ai des larmes,
mon silence est précieux
la nature m'attend
et attend mon silence,
Pour nourrir la rivière,
l'humus sous la boue.
Les âmes décomposées tremblent sous les ailes
d'un oiseau d'aube effilée
La nuit dans mes yeux
est l'incendie de ma naissance.
J'ai des larmes, j'ai des larmes,
mon silence est précieux.
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«Remember she called Mandela a terrorist and took tea with the torturer and murderer Pinochet. How should we honour her? Let’s privatise her funeral» (souvenons-nous qu'elle traitait Mandela de terroriste et qu'elle a pris le thé avec le tortionnaire et meurtrier Pinochet. Comment pourrions-nous lui rendre hommage ? Privatisons ses funérailles)..
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Je m'aperçois que toute ma vie ne semble avoir eu pour but que de faire mon propre malheur.
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...nous aussi sommes tellement éblouis par le pouvoir et par le prestige que nous en oublions notre fragilité essentielle: nous pactisons avec le pouvoir, de bon ou de mauvais gré, oubliant que nous sommes tous dans le ghetto, que le ghetto est entouré de murs, que de l'autre côté du mur se tiennent les seigneurs de la mort, et que, non loin de là, le train attend.
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Je respire par petites images.
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Dans la rubrique "ça va mieux en le disant" de télérama:

Jérémy - Reims
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Tu tombes des nues pour épater la galerie.
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PROVERBE BASQUE:
Une vie sans ami s'achève par une mort solitaire
(Adiskidegabeko bizita, auzogabeko heriotza)
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RACHID DJAÏDANI, réalisateur du film "Rengaine".
Vous pouvez l'entendre là
Je ne peux pas aimer.
Je suis un boxeur,
je ne peux avancer qu'en combattant.
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J'ai souvent pensé qu'on pourrait raconter toute sa vie avec seulement des photos et des chansons.
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Qu'il soit vide ou plein est sans importance.
Nous aimons tenir une poignée.
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Vous pouvez l'entendre là
Mon arrière grand-père est mort.
Mon grand-père est mort.
Mon père est mort.
Je crains que ça ne soit héréditaire.
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La voix de Marguerite Duras interviewant le jeune François (6 ans) au cours de l'émission TV "Comme il vous plaira" (1967)
Vous pouvez l'entendre là
M.D. "Qu'est ce qui est le meilleur dans la vie?"
François "Le chocolat ou les p'tit beurres"
M.D. "Tu aimes l'école?"
François "Oui."
M.D. "Pourquoi il faut savoir lire?"
François "Passeque après on peut être au journaliste, ou étudiant."
M.D. "Et compter, ça sert à quoi plus tard?"
François "À...plus tard ça sert à faire un compteur à la fin on est un compteur...ça veut dire qu'on fait...qu'on sait faire le contact"
Puis françois rigole.
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"Dans le passé nous battions l'âne à tout rompre. Aujourd'hui, nous l'abandonnons sous une tôle, par affection"
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(je n'ai pas les chiffres pour la France)
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C'est bien vrai ça, Philipp Kerr, Bonn n'a pas grand chose à offrir à neuf heure du soir... Mais je n'ai pas composé mon quatuor à cordes néanmoins. Juste réussi à ne pas oublier mes exigences.
RépondreSupprimerQuelques petites notes pour la vie.
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